Baudouin de CONDÉ, auteur cité dans le Littré

BAUDOUIN DE CONDÉ (12??-1280?)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAUDOUIN DE CONDÉ a été choisie.

Ménestrel

37 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Dits et contes de Baudouin de Condé et de son fils Jean de Condé 1866 36 citations

Quelques citations de Baudouin de CONDÉ

Voici un tirage aléatoire parmi ses 37 citations dans le Littré.

  1. Eümes pain et iauwe à nonne, Sans autre recreation.
    t. I, p. 229 (récréation)
  2. Elle n'est pas com autre dame, Si com je pens, de cors et d'ame, Ains est ou de pierre ou de fier, Car tant a le cuer dur et fier.
    t. I, p. 375 (pierre)
  3. Car on voit plusours fois esclore Un grant mal, qui lues ne ciet mie [ne tombe pas vite], D'une parole tost vomie.
    t. I, p. 66 (vomir)
  4. Li chemins [de chevalerie] est si fais et teus [tel]… On prent son chemin à vigour Et de vigour à seürté.
    t. I, p. 59 (vigueur)
  5. Ausi comme li fondemens Est de la tour soustenemens.
    t. I, p. 287 (soutenement)
  6. Ne drois ne raisons ne comande C'on doinst le sien si à volée.
    t. I, p. 21 (volée)
  7. Ainçois qu'il [le jeune chevalier] se puist empener Des pennes de haute proeche [prouesse].
    t. I, p. 49 (penne [1])
  8. Et encraissié d'autrui sustance.
    t. I, p. 215 (substance)
  9. Ses cuers [son cœur, de l'ambitieux] n'est onques à sejour, Ains tire au ramper nuit et jour Amont, et dist : je ramperai, Et haut en chiere seray.
    t. I, p. 471 (ramper)
  10. Que tout ensi come en la mer Li grans poissons prent le petit, Ensi sont au siecle aatit [disposés] Li riche des poures mangier.
    t. I, p. 3 (pauvre)
  11. Ne jou ne tieng pas à mervelle, Se cil ki apris ainc ne fu De nul bien fors de pot à fu, Si ne se counoist ne entent.
    t. I, p. 374 (pot)
  12. Ces trois sont nées d'un lignage, Toutes d'un poil et d'un lanage.
    t. I, p. 72 (lainage)
  13. Ha ! douce dame… Exemples de toute bonté, Tresorie de bonnes mours [mœurs].
    t. I, p. 370 (trésorerie)
  14. Tant i erent [les épines y étaient] espessement Drues et poignans con cerens.
    t. I, p. 227 (séran)
  15. Dius fist la forterece double [les dents et les lèvres], Pour çou c'on ne mente ne double, Et c'on ne die de saillie Parole qui soit soursaillie.
    t. I, p. 66 (saillie)
  16. Mais le riche aver [le riche avare], ki si visse Tous frais, k'il ne despent ne doune.
    t. I, p. 189 (Visser, figurément au sens de serrer). (visser)
  17. Il se poile d'un mal pelain.
    t. I, p. 179 (plamer)
  18. On doit sayer [essayer] pour mius aprendre, Piecha c'on dist : qui siet, il seche.
    t. I, p. 17 (sécher)
  19. Si me tint, mais je li escape, Si li rendi tele sourpape (var. souspape), Que tout enviers l'ai abatu ; Jà l'eüsse trop bien batu.
    t. I, p. 172 (soupape)
  20. …La grace dechiet D'aucun dit, que trop est en cours ; Il est si vieus en toutes cours, Qu'il semble à chascun que il pue, Si est sa grace corrumpue.
    t. I, p. 234 (puer)