Louis de Bourbon, prince de CONDÉ, auteur cité dans le Littré

CONDÉ (1530-1569)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CONDÉ a été choisie.

Le titre complet de l'œuvre apocryphe est « Mémoires de Louis de Bourbon, prince de Condé, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable en France pendant les années 1559 à 1564. » Littré cite l'édition parue dans « Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France » par MM. Michaud et Poujoulat, t. VI.

90 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Mémoires de Louis de Bourbon, prince de Condé 1559-1564 88 citations

Quelques citations de Louis de Bourbon, prince de CONDÉ

Voici un tirage aléatoire parmi ses 90 citations dans le Littré.

  1. Et ceux qui seroient atteints et convaincus ou confessans [de protestantisme] leur faire donner la question, couper la langue, et brusler après à petit feu.
    Mémoires, p. 546 (confesser)
  2. Le dit seigneur meu de bonnes et grandes considerations.
    Mémoires, p. 670 (considération)
  3. Que messieurs de Guise n'ayent pas cest honneur d'estre auprès du roi et de vous, pour desfavoriser ma cause.
    Mémoires, p. 594 (défavoriser)
  4. Et fut environ quinze jours le corps de Henri II en parade mortuaire en un grande salle dressée dans les Tournelles.
    Mémoires, p. 546 (parade)
  5. Les roys ont les mains longues.
    Mémoires, p. 598 (long, ongue)
  6. Autant de deux escus que les banquiers ont envoyés à Rome, autant de curez nous ont-ils envoyés.
    Mémoires, p. 559 (banquier [1])
  7. Ceste unyon de l'Eglise tant amyable, tant desirable et tant necessaire, puisque, hors de la communion et societé d'icelle, il n'y a ni remission de pechez ni esperance de salut.
    Mémoires, p. 554 (communion)
  8. Le mal en est si contagieux qu'il y a danger qu'il ne se espande plus avant par toute la chrestienté.
    Mémoires, p. 644 (contagieux, euse)
  9. Ceste maniere de proceder ne peut estre dite connivence ne dissimulation.
    Mémoires, dans le Dict. de DOCHEZ. (connivence)
  10. Compulser touts registres qu'ils verront, pour la preuve du faict, estre necessaires.
    Mémoires, f° 704 (compulser)
  11. Coulpables de leze-majesté et perturbateurs du repos public de ce royaume.
    Mémoires, p. 646 (perturbateur, trice)
  12. Le peu de respect que portent à la royne ceux qui font tous les jours des conseils à part, puis lui font passer ce qu'ils ont arresté, font des depesches, puis les lui communiquent.
    Mémoires, p. 659 (dépêche)
  13. Quant la clemence ne s'escartoit pas du tout de la severité, ains la coustoyoit et accompagnoit, afin que l'une des voyes fust aydée de l'aultre.
    Mémoires, p. 552 (côtoyer)
  14. Deserteurs de l'honneur de Dieu et du bien de son eglise.
    Mémoires, p. 668 (déserteur)
  15. Les armes des bourgeois estoient envoiées à l'hostel de ville, sur lesquelles estoit mise une estiquette et marque, pour les rendre à ceux à qui elles appartenoient.
    Mémoires, p. 705 (étiquette)
  16. Avoir mis toute la France en trouble et en combustion.
    Mémoires, p. 658 (combustion)
  17. Le semblable fut faict es eglises de Tours et villages circonvoisins.
    Mémoires, p. 682 (circonvoisin, ine)
  18. Et de ce faire, il a demandé recepicé et promesse signée de ma main.
    Mém. p. 663 (récépissé)
  19. Le chancelier de l'Hospital fist permettre par tollerance aux ministres de faire presches publicques.
    Mém. p. 609 (tolérance)
  20. Ils sçavent bien que le roi, ses freres et sœurs sont incoulpables de tous les malheurs qui sont causez par l'insatiable rapacité de ces princes estrangers [les Guise].
    Mém. dans le Dict. de DOCHEZ. (rapacité)