Marco POLO, auteur cité dans le Littré

MARC POL (1254-1324)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MARC POL a été choisie.

L'auteur était à l'époque souvent nommé Marc Pol. Le dictionnaire cite une édition de 1865, aujourd'hui numérisée par Gallica à la bibliothèque de France, et qui s'appuie sur les plus anciens manuscripts connus. L'œuvre a été publiée sous différent titres, « Le devisement du monde », « Le livre de Marco Polo » ou « Le livre des merveilles ». Marco Polo dicta le texte à Rusticien de Pise en 1299, puis le retoucha vers 1310.

72 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Le livre de Marco Polo 1865 72 citations

Quelques citations de Marco POLO

Voici un tirage aléatoire parmi ses 72 citations dans le Littré.

  1. Il [un palais] est si grant qu'il a X milles de tour, et est tous murés entour de haulz murs.
    p. 505 (murer [1])
  2. Et si ont si grans bouches, et le nez si rebiffé [épaté], et les levres si grosses…
  3. Il sont pieres que patarins [Albigeois].
    p. 636 (pire)
  4. [Il] se fist seigneur, et trouva grant tresor, et, comme malicieus, le departi tout aus barons, pour avoir leur cuers et leur graces.
  5. Et se parti de Cambaluc, et ala bien quatre moys de journées vers ponent, et pour ce vous conterai tout ce que il vit en celle voie alant et tournoyant.
    p. 348 (tournoyer)
  6. Si donnent aux marcheans à faire et à boire une chose qui a nom tamarandi, qui leur fait aler hors ce qu'il ont ou ventre.
    p. 658 (tamarin [1])
  7. Et si est moult parfont [un fleuve], que grans nes [nefs] y porroient nagier dedens.
    p. 451 (nager)
  8. Et out la gent de cette contrée une telle coustume que, sitost comme uns enfes [un enfant] est nes, ilz escripvent le jour, l'eure, en quelle planette et soubz quel signe il est nez, si que chascuns d'eulx scet le jour de sa nativité.
    p. 502 (nativité)
  9. Tretuit grant et petit ne se sient sus autre chose que sus la terre, et dient que… seoir sus la terre est moult hounorable chose, pour ce que nous sommes tuit de terre, et à la terre devons retourner.
    p. 617 (terre)
  10. Et si vous di que leur roy est si luxurieus que il a bien ccc femmes.
  11. Ou milieu est li palais qui est moult grans et moult beaux ; il y a XX sales belles et grans.
    p. 507 (salle)
  12. Abbasie [Abyssinie] est une grant province, et sachiez qu'elle est la moienne Inde.
    p. 690 (province)
  13. Elles [les nefs des Chinois] sont moult grans, si que chascune porte bien XI m. à XII m. quintaux pesant.
    p. 478 (quintal [1])
  14. Et touz les oisiaus du seigneur si ont une petite tablette aus piez pour chascun estre congneus… en laquele tablete est escript…
    p. 306 (tablette)
  15. L'en fait moult de sel en ceste cité, qui en donne à plus de quarante autres citez, dont le grant kaan a moult très grans rentes.
    p. 463 (rente)
  16. Il ont moult de sages d'un art que l'on appelle phisonomie : c'est de cognoistre les personnes, de quelle maniere et de quelle qualité elles sont.
    p. 619 (physionomie)
  17. Il y a en ceste province de Gazurat moult de poivre, et de gingembre et d'inde.
    p. 660 (indigo)
  18. Quant il [les mangonneaux] furent dreciez, si furent tenduz ; si getterent chascun une pierre dedens la cité, et feurent les pierres aux maisons, et rompirent et confondirent tout, et firent moult remour et grant tempeste.
    p. 472 (rumeur)
  19. Les nefs qui viennent du Levant leur apportent arain que il mettent en leur nef pour savoure.
    p. 653 (saburre)
  20. Et quant l'en se part de Cambalue, par laquele voie que l'en veult, et l'en a alé XXV milles, si treuvent les messages du seigneur une poeste [var. poste] que il appellent iamb, et que nous disons poeste de chevaux.
    p. 335 (poste [1])