Jean-Baptiste ROUSSEAU, auteur cité dans le Littré
ROUSSEAU J.-B. (1671-1741)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme ROUSSEAU J.-B. a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Odes et poésies diverses | 1712-1723 | 268 citations |
Quelques citations de Jean-Baptiste ROUSSEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 445 citations dans le Littré.
Fortune dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du faux éclat qui t'environne, Serons-nous toujours éblouis ?
Ode à la fortune. (éblouir)La lune sanglante Recule d'horreur.
Cant. VII (sanglant, ante)La vertu du vieux Caton, Chez les Romains tant prônée, Était souvent, nous dit-on, De falerne enluminée.
Odes, II, 2 (falerne)Ami, dit le billette, à tout pécheur Dieu fait rémission.
Épigr. IV, 7 (billette [3])Ordonnez le festin, apportez-moi la lyre.
Cantate, Bacchus. (ordonner)Ou tel que d'Apollon le ministre terrible, Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Les yeux étincelants, la tête échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranlée Par ses cris impuissants.
Ode au comte du Luc. (échevelé, ée)Fais qu'à fourber nul fourbe ne me passe, Et qu'en fourbant honneur et los j'amasse.
Masque de Laverne. (fourber)Tant que sa faveur [du sort] vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde, Votre gloire nous éblouit.
Odes, II, 6 (seconder)Ainsi le glaive fidèle De l'ange exterminateur Plongea dans l'ombre éternelle Un peuple profanateur.
Odes, III, 10 (profanateur, trice)Que dirait M. le comte du Luc, si je donnais lieu de croire que ceux qu'il protége ont besoin de se faire quêter !
Lett. à Breteuil, 20 juill. 1712 (quêter)Rendez le calme, Europe, à votre âme étonnée.
Jup. et Europ. (calme [2])Je suis peut-être en partie cause que l'auteur [d'une tragédie d'Édouard] donne aujourd'hui dans un genre si opposé au génie qui l'a si heureusement distingué ; je lui ai si fort prêché la nécessité de sortir de son anacréontisme,…
Lett. à Racine, 1er mars 1740 (anacréontisme)Mais la déesse de mémoire, Favorable aux noms éclatants, Soulève l'équitable histoire Contre l'iniquité du temps.
Odes, III, 2 (soulever)Grands réviseurs, courage, escrimez-vous, Apprêtez-moi bien du fil à retordre.
Épigr. II, 22 (fil)Phébus, voyant sa mine constipée, Dit : Quelle est donc cette muse écloppée Qui vient ici racler du violon En manteau court ?
Rondeau. (constipé, ée)[Gens] qui, sans savoir, sans règles, sans principes, Du bel esprit se font les prototypes.
Épît. II, 2 (prototype)Pour voir ces déités nouvelles, Le soleil tient encor ses coursiers arrêtés.
les Bains de Tomeri (déité)Des faveurs de l'hiver redoutez le danger, Et retenez vos fleurs qui se pressent d'éclore.
Sur un arbrisseau. (retenir)Montrez-nous, héros magnanimes, Votre vertu dans tout son jour ; Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour.
Ode à la fortune. (montrer)Accablé de mépris, consumé de douleurs.
Odes, I, 12 (consumé, ée)