Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé de BRANTÔME, auteur cité dans le Littré

BRANTÔME (1540-1614)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BRANTÔME a été choisie.

386 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Vies des dames galantes 1666 48 citations
Vies des dames illustres 1665 26 citations
Vies des hommes illustres et des grands capitaines 1665 262 citations

Quelques citations de Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé de BRANTÔME

Voici un tirage aléatoire parmi ses 386 citations dans le Littré.

  1. Comme deux braves combattans en une estocade, après qu'ils ont bien fait leur devoir, viennent à estre separez par les juges et mareschaux de camps…
    Cap. estrang. t. I, p. 75, dans LACURNE (estacade)
  2. Il y a eu des hommes si consciencieux que de n'espouser des filles et femmes qui eussent forpaysé et veu le monde tant soit peu.
    Dames gal. t. I, p. 235, dans LACURNE (forpaiser)
  3. Aussi dict-on qu'il fault faire la guerre à l'œil ; et qui la faict bien les yeux fermés, ou en absence et bien loing, est fort à louer.
    Philippe II (guerre)
  4. Telle estoit la coustume que celui qui appelloit jettoit un gant pour gage, et l'appellé le levoit, et s'appeloit gage de bataille.
    Sur les duels, p. 17, dans LACURNE (gage)
  5. Bien qu'il fist ses premieres armes sous de grands capitaines.
    Hommes illustres. (arme)
  6. Quand elle sceut sa mort [du duc d'Orléans fils de François Ier], elle sceut en mesme temps celle de son mary, qui luy aida à celer et cacher tellement le regret qu'elle portoit de son prince, que plusieurs qui n'en sçavoient le serpent desous l'herbe, attribuoient du tout ce grand dueil pour le mary.
    Capit. franç. t. I, p. 349, dans LACURNE (serpent)
  7. Lequel reproche, possible, fut cause de faire sortir l'empereur de ses Espagnes et monts Pyrenées, pour prendre le vent [se mettre en campagne] et charger les armes.
    Capit. estrang. t. I, p. 6 (vent)
  8. Il n'y a personne qui ne sache que, sans sa belle conduite [du connétable de Montmorenci] au camp d'Avignon, l'empereur frisoit [conquérait] la Provence.
    ib. t. II, p. 122 (friser [1])
  9. Vous estes mes prisonniers, comme vous voyez, par les droits des combats ; je me puis servir de vous autres en telle et vile condition serviable qu'il me plaira.
    Dames ill. p. 377, dans LACURNE (serviable)
  10. Elle le loua fort de ce qu'il estoit brave, vaillant et genereux, et, en usant de ce mot, fort martial.
    Dames gal. t. II, p. 325, dans LACURNE (martial, ale)
  11. Elle estoit fort bien à cheval et hardie, et s'y tenoit de fort bonne grace, ayant esté la premiere qui avoit mis la jambe sur l'arçon, d'autant que la grace y estoit plus belle et apparoissante que sur la planchette [servant d'étrier aux femmes].
    Dames illustres, p. 47, dans LACURNE (planchette)
  12. On donne le los à la reyne Ysabelle de Baviere, femme du roy Charles sixieme, d'avoir apporté en France les pompes et les gorgiasetez pour bien habiller superbement et gorgiasement les dames ; mais, à voir dans les vieilles tapisseries de ce temps des maisons de nos roys où sont pourtraittes les dames ainsi habillées qu'elles estoient pour lors, ce ne sont que toutes drolleries, bifferies et grosseries au prix des belles et superbes façons, coiffures, gentilles inventions et ornemens de nostre reyne.
    Dames illustres, p. 211, dans LACURNE (drôlerie)
  13. Tous deux mettent la plume au vent, comme bons freres jurez de ne s'abandonner jamais et vivre et mourir ensemble, vont brusquer fortune.
    Capit. franç. t. IV, p. 159, dans LACURNE (plume)
  14. [Catherine de Médicis fit jouer] des comedies et tragicomedies, et mesme celles de zany et pantalons, y prenoit plaisir, et y rioit son saoul comme une autre.
    Dames ill. p. 48 (zani)
  15. La reyne les sceut si bien mener et plastrer, qu'ils se sentirent encore très heureux de ce petit morceau.
    Capit. franç. t. III, p. 286, dans POUGENS (plâtrer)
  16. Il [le duc d'Orléans, fils de François 1er] alloit plus viste que monsieur le Dauphin son frere, il estoit prompt, bouillant, et aimant à faire tousjours quelque petit mal.
    Cap. fr. t. I, p. 340, dans LACURNE (mal, ale)
  17. On disoit qu'il se falloit garder des patenostres de M. le connestable [de Montmorency] ; car, en les disant ou marmotant, lorsque les occasions se presentoient, il disoit : allez-moy prendre un tel, attachez celui-là à un arbre, faites passer celui-là par les piques ou les harquebuses tout devant moy…
    Capit. franç. t. II, p. 67, dans LACURNE (patenôtre)
  18. J'ai ouy dire qu'on lui faisoit tort, et qu'on lui faisoit accroire qu'il avoit mangé le lard, pour jouir de son revenu [on lui imputait une fausse accusation pour s'emparer de son revenu].
    Charles-Quint. (lard)
  19. Ce grand capitaine se resolut à la fin de mordre à la pomme de ceste ligue.
    Pescayre. (pomme)
  20. Il fut poursuivy, tué et desvalisé de toutes ses despesches.
    Pescayre. (dévaliser)