Jean de LA BRUYÈRE, auteur cité dans le Littré
LA BRUYÈRE (1645-1696)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA BRUYÈRE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les Caractères de Théophraste traduits du grec, avec les Caractères ou les mœurs de ce siècle | 1688-1696 | 3033 citations |
Quelques citations de Jean de LA BRUYÈRE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 3151 citations dans le Littré.
Si c'est le grand et le sublime de la religion qui éblouit ou qui confond les esprits forts, ils ne sont plus des esprits forts, mais de faibles génies et de petits esprits ; si c'est au contraire ce qu'il y a d'humble et de simple, ils sont à la vérité des esprits forts, et des esprits plus forts que tant de grands hommes si éclairés, si élevés et néanmoins si fidèles.
XVI (religion)L'on écrit régulièrement depuis vingt années, l'on est esclave de la construction.
Tel à un sermon, à une musique a entendu des sentiments opposés sur…
XII (musique)L'on croit mériter les bons succès, mais n'y devoir compter que fort rarement.
XI (mériter)Pour faire des menaces qui portent coup.
X. (coup)Serait-on reçu à dire qu'on ne peut se passer de voler ?
VI (recevoir [1])Tout leur rit, tout leur succède.
XII (succéder)L'on ne peut guères charger l'enfance de la connaissance de trop de langues.
XIV (langue)Dans ces lieux d'un concours général où les femmes se rassemblent pour montrer une belle étoffe, et pour recueillir le fruit de leur toilette.
VII (toilette)Si on le prie de s'asseoir, il se met à peine sur le bord d'un siége.
VI (siége)L'ordre, la décoration, les effets de la nature sont populaires ; les causes, les principes ne le sont point.
XVI (décoration)L'on s'insinue auprès de tous les hommes, soit en les flattant dans les passions qui occupent leur âme, ou en compatissant aux infirmités qui affligent leur corps.
11 (affliger)Les femmes guérissent de leur paresse par la vanité ou par l'amour.
III (guérir)L'on ne peut aller loin dans l'amitié, si l'on n'est pas disposé à se pardonner les uns aux autres les petits défauts.
V (pardonner)Il [Théophile] feint, il exagère, il passe le vrai dans la nature, il en fait le roman.
I (roman [2])Il n'y a point au monde un si pénible métier que celui de se faire un grand nom : la vie s'achève que l'on a à peine ébauché son ouvrage.
2 (achever)L'esprit de pique et de jalousie prévaut.
XII (pique [3])Que me servirait, comme à tout le peuple… que ma patrie fût puissante et formidable, si, triste et inquiet, j'y vivais dans l'oppression ?…
X. (patrie)Ceux qui habitent cette contrée [la cour] ont une physionomie qui n'est pas nette, mais confuse, embarrassée dans une épaisseur de cheveux étrangers qu'ils préfèrent aux naturels et dont ils font un long tissu pour couvrir leur tête.
VIII (confus, use)Moult, quoique latin, était dans son temps d'un même mérite, et je ne vois pas par où beaucoup l'emporte sur lui.
XIV (moult)