CHRESTIEN DE TROYES, auteur cité dans le Littré
CHRESTIEN DE TROYES (1135?-1183?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHRESTIEN DE TROYES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Yvain ou le Chevalier au lion | 1176 | 19 citations |
Quelques citations de CHRESTIEN DE TROYES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 54 citations dans le Littré.
Molt est, qui aimme, obeissanz, Et molt fet tost et volentiers Ce que s'amie doie plaire.
dans Guillaume d'Engleterre, publié par FR. MICHEL, v. 3798 (obéissant, ante)[Dans l'été] Que reclarcist li dois en la fontaine, Couci, XIII. Les oreilles sont voie et dois Par où vient jusqu'au cuer la voix.
dans LACURNE (doit ou dois [2])Muer puet en ceste mue Ma plume tote ma vie.
dans HOLLAND, p. 230 (mue [1])Toz jors doit puir li fumiers, Et taons poindre, et maloz [frelons] braire, Et felons enuier et nuire.
Cheval. au lyon, p. 116 (taon)De si haut, com il pot crier, Me comanca à desfier.
Chev. au lyon, V. 487 (haut, aute)[Je] Ne vuel pas sembler le gaignon [chien] Qui se herice et se reguingne, Quant autres gaingnons le rechingne.
Chev. au lyon, v. 644 (hérisser)Si s'en est jusqu'al port alés Et li notoniers avec lui ; Si s'en entrent el bac andui [tous les deux].
Perceval le Gallois, V. 9736 (bac)Cos [coup] d'espée garist et sainne Mult tost, des que mires [le médecin] i painne ; Et la plaie d'amors anpire, Quant ele est plus pres de son mire.
dans HOLLAND, p. 268 (épée)Car si les ont harigotés [ils ont tellement mis en pièces les boucliers].
Chev. au lyon, V. 829 (haricot [1])Quant je trovai en uns essarz Tors [taureaux] salvages, ors [ours] et lieparz, Qui s'antrecombatoient tuit.
Chev. au lyon, v. 277 (entre-combattre (s'))Tozjorz la fit garder en chambre Plus por peor que por le hasle.
Cliget, dans HOLLAND, Chrestien, p. 48 (hâle)Que li chevax marcha le fust Qui tenoit la porte de fer.
Cheval. au lion, V. 949 (marcher [1])À l'aïde de Deu, ce cuit [je pense], Li osterons nos de la teste Tote la rage et la tempeste.
Chev. au lion, v. 2943 (ôter)Chemise ridée [elle] li tret Fors de son cofre et braies blanches.
Chev. au lyon, V. 5412 (rider [1])De moi desarmer fu adroite, Qu'ele le fist et bien et bel, Et m'afubla d'un cort mantel.
Cheval. au lyon, V. 228 (désarmer)La bele, des nompers la flour, Ne faites vostre pris mentir, Par trop merci contre-tenir.
poésies mss avant 1300, t. III, p. 1265, dans LACURNE (mentir [1])…la tormante Qui grausle et pluet et tone et vante.
Chev. au lyon, v. 773 (grêler [1])De la forest en une lande Entrai, et vi une bretesche à demie liue galesche.
Chev. au lyon, v. 188 (gallique [1])Et la dame fu en la tor De son castel montée halt.
dans Hist. litt. de la Fr. t. XV, p. 241 (haut, aute)Le duel [deuil], l'esvanuiscement, Tout ferai savoir à la gent.
Perceval, v. 335, dans POTVIN (évanouissement)