CHRESTIEN DE TROYES, auteur cité dans le Littré
CHRESTIEN DE TROYES (1135?-1183?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHRESTIEN DE TROYES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Yvain ou le Chevalier au lion | 1176 | 19 citations |
Quelques citations de CHRESTIEN DE TROYES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 54 citations dans le Littré.
De conter un conte par rime U consonant u lionime.
dans Chroniques anglo-normandes. t. III, p. 39 (léonin, ine [2])Car d'ax [eux] meïsmes sont si chaut Lor hauberc, que li suens [le sien] ne vaut à chascun gueres plus d'un froc.
Chev. au lyon, v. 843 (froc)…la tormante Qui grausle et pluet et tone et vante.
Chev. au lyon, v. 773 (grêler [1])Que li chevax marcha le fust Qui tenoit la porte de fer.
Cheval. au lion, V. 949 (marcher [1])Dirai-je : tant comme une jame [gemme, perle] Vaut de pailes et de sardines Vaut la contesse de reïnes ?
dans HOLLAND, Chrestien von Troies, p. 10 (sardoine)La bele, des nompers [sans pareilles] la flour, Ne faites vostre pris mentir, Par trop merci contre-tenir.
dans Mss. de poésies fr. avant 1300, t. III, p. 1265, dans LACURNE. (contre-tenir)Molt i ot voie felenesse, De ronces et d'espines plainne.
Chev. au lyon, V. 180 (ronce)Ainques [jamais] dou buvraige ne bui [je ne bus du breuvage] Dont Tristan fu enpoissonnez.
dans HOLLAND, p. 232 (empoisonner)Cos [coup] d'espée garist et sainne Mult tost, des que mires [le médecin] i painne ; Et la plaie d'amors anpire, Quant ele est plus pres de son mire.
dans HOLLAND, p. 268 (épée)La bele, des nompers la flour, Ne faites vostre pris mentir, Par trop merci contre-tenir.
poésies mss avant 1300, t. III, p. 1265, dans LACURNE (mentir [1])Dame, esgardés i raison ; Par le fil sainte Marie, Je n'aim [n'aime] feme, se vos non.
dans Ms. de poés. franç. avant 1300, t. III, p. 1264, dans LACURNE. (raison)Chemise ridée [elle] li tret Fors de son cofre et braies blanches.
Chev. au lyon, V. 5412 (rider [1])Car si les ont harigotés [ils ont tellement mis en pièces les boucliers].
Chev. au lyon, V. 829 (haricot [1])À l'aïde de Deu, ce cuit [je pense], Li osterons nos de la teste Tote la rage et la tempeste.
Chev. au lion, v. 2943 (ôter)Plus a paroles au plain pot De vin qu'an un mui de cervoise [le vin fait plus parler que la bière].
Chev. au Lyon, V. 590 (pot)… Ce seroit trop vilains gens, Qui feroit d'un domage deus.
dans HOLLAND, p. 269 (dommage)Qui petit seme petit keult [colligit, recueille].
dans LEROUX DE LINCY, Prov. t. I, p. 85 (semer)Et les nues tot mesle mesle Gitoient pluie, noif et gresle.
Chev. au lyon, V. 441 (grêle [2])Quant je trovai en uns essarz Tors [taureaux] salvages, ors [ours] et lieparz, Qui s'antrecombatoient tuit.
Chev. au lyon, v. 277 (entre-combattre (s'))Muer puet en ceste mue Ma plume tote ma vie.
dans HOLLAND, p. 230 (mue [1])