« métier », définition dans le dictionnaire Littré

métier

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métier

(mé-tié ; l'r ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie : des mé-tié-z en activité) s. m.
  • 1Exercice d'un art mécanique. Le métier de cordonnier, de tailleur, de serrurier, de tisserand, etc. Apprendre, savoir, avoir, exercer un métier. Il est maçon de son métier. Parmi les Égyptiens, les prêtres et les soldats avaient des marques d'honneur particulières ; mais tous les métiers jusqu'aux moindres étaient en estime, Bossuet, Hist. III, 3. Qui ne sait son métier doit fermer sa boutique, Dancourt, Sancho Pança, II, 1. Une loi d'Athènes obligeait les enfants de nourrir leurs pères tombés dans l'indigence ; elle exemptait… ceux à qui il [le père] n'avait point donné de métier pour gagner leur vie, Montesquieu, Esp. XXVI, 5.

    Un homme de métier, des gens de métier, ceux qui exercent un art mécanique. Les prédicateurs des Vaudois sont des marchands, des gens de métier, Bossuet, Var. 11.

    Gâter le métier, voy. GÂTER, n° 4.

    Fig. C'est un homme de tous métiers, c'est un homme intrigant et capable de se prêter à tout selon les conjonctures. Vous faisiez des livres de dévotion sans être dévot ; vous vouliez être de tous les métiers, Fénelon, Dial. des morts mod. Dial. 19.

    Fig. Il est de tous métiers, et si il ne peut vivre, se dit d'un intrigant qui ne réussit pourtant pas à se pousser.

    Entreprendre sur le métier, se disait d'un compagnon qui travaillait hors de l'atelier de son maître.

  • 2Arts et métiers, l'ensemble des métiers, des arts mécaniques. Ecole des arts et métiers. Conservatoire des arts et métiers.
  • 3Corps de métiers, ancienne organisation des artisans qui, dans chaque profession, étaient soumis à des règlements spéciaux et divisés en maîtres, compagnons et affranchis. Les six métiers de l'hôtel du roi comprenant la domesticité et l'administration des palais et des hôtels, c'était la paneterie, l'échansonnerie, l'écurie, la cuisine, la fruiterie et la fourrière ; celle-ci s'acquittait des menues dépenses, De Laborde, Émaux, p. 388.

    Les petits métiers, les petites industries, telles que celles de revendeur, de marchand sur le pavé, etc.

    Sur la côte de basse Normandie, on appelle grand métier la pêche au chalut, et petit métier la pêche aux filets ordinaires et aux hameçons.

  • 4 Par opposition au mot art, occupation mécanique. Ces auteurs… qui… Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire, Et font d'un art divin un métier mercenaire, Boileau, Art p. IV.

    De métier, se dit quelquefois comme qualificatif de quelqu'un qui fait une chose sans aucune libéralité d'esprit. Rien n'est plus méprisable qu'un parleur de métier, qui fait de ses paroles ce qu'un charlatan fait de ses remèdes, Fénelon, t. XXI, p. 176.

    Par métier, se dit dans le même sens. On s'imaginait que je pouvais écrire par métier comme tous les autres gens de lettres, au lieu que je ne sus jamais écrire que par passion, Rousseau, Conf. IX.

  • 5Habileté d'exécution, mais rien de plus, en parlant de la peinture, de la sculpture ; le talent acquis de vaincre facilement la matière. Avoir du métier. Il n'y en a pas un [tableau] où il n'y ait des choses de métier supérieurement faites, Diderot, Salon de 1767, Œuvr. t. XIV, p. 147, dans POUGENS. Vois toutes ces esquisses ; il y a de la main, du métier ; mais où est la conception, où est l'idée ? Reybaud, dans Excentricités du langage.

    Il se dit, dans le même sens, de la littérature.

  • 6 Par extension, profession quelconque. Le métier des armes. J'ai vu aujourd'hui le roi [le jeune Louis XIV] qui s'en allait à la chasse ; c'est un beau prince, fort et robuste ; c'est dommage qu'il ne sait pas son métier.. Patin, Lett. t. II, p. 386. Montrez-lui comme il faut s'endurcir à la peine, Dans le métier de Mars se rendre sans égal…, Corneille, Cid, I, 6. Au sortir de Pharsale un si grand capitaine Saurait mal son métier s'il laissait prendre haleine, Corneille, Pomp. I, 4. La guerre est le plus beau métier du monde, il en faut demeurer d'accord ; mais, à le bien prendre, un honnête homme n'a point de métier ; quoiqu'il sache parfaitement une chose et que même il soit obligé d'y passer sa vie, il me semble que sa manière d'agir ni son entretien ne le font point remarquer, Méré, dans PASC. Pens. VI, 15, éd. HAVET. C'est elle [la coutume] qui fait tant de chrétiens, c'est elle qui fait les Turcs, les païens, les métiers, les soldats, ID. ib. X, 8. La chose la plus importante à toute la vie, c'est le choix du métier : le hasard en dispose, ID. ib. III, 4. On ne s'était pas encore avisé de faire un métier de la justice, Bossuet, Hist. III, 3. Paul, ce grand médecin… Est curé maintenant, et met les gens en terre : Il n'a point changé de métier, Boileau, Épigr. XX. Vous voyez, je suis reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier [de servir dans le temple à Jérusalem], Racine, Ath. II, 7. Depuis qu'il [Frédéric II] est sur le trône et qu'il fait, jour et nuit, son métier de roi avec une application infatigable, Voltaire, Lett. d'Argental, 12 juill. 1740. Son métier [d'un prince], c'est de régner un jour, s'il plaît à Dieu, Courier, Simple discours.

    Fig. Il semblait qu'il n'agît que par réminiscence, Et qu'il eût autrefois fait le métier d'amant, Tant il le fit parfaitement, La Fontaine, Fabl. XI, 2. Elle chante, elle danse, et fait son métier [de maîtresse] de bonne foi, Sévigné, 216. Il y a un nombre infini de pleureuses de la mort de M. de Longueville, qui rend ridicule le métier, Sévigné, 8 juill. 1672. Nous allons faire voir à ce coquet de Dorante, qu'il ne sait pas son métier, puisqu'il donne le temps à une fille de faire des réflexions, Regnard, Attendez-moi sous l'orme, sc. 15. Votre métier de héros et votre place de roi ne rendent pas le cœur bien sensible ; c'est dommage, car ce cœur était fait pour être humain, Voltaire, Lett. Roi de Pr. 19 mai 1759.

    Fig. Apprendre à quelqu'un son métier, lui donner une leçon, lui infliger une punition. Monsieur le batteur de fer, je vous apprendrai votre métier, Molière, Bourg. gent. II, 3.

    Homme du métier, homme qui se connaît à une chose ; être du métier, se connaître à une chose. Quant à ceux du métier, ils ont de quoi s'ébattre, Régnier, Sat. XI. Vous savez que je suis quelque peu du métier, Molière, l'Ét. III, 2. Monsieur Purgon, monsieur, m'a défendu de découvrir ma tête ; vous êtes du métier, et vous savez les conséquences, Molière, Mal. imag. II, 6. Une conduite toute miraculeuse et que les gens du métier ne se lassent point d'admirer, Sévigné, 200. Il faudrait être du métier, pour faire remarquer dans les différents combats qu'ont donnés Annibal et Scipion…, Rollin, Traité des Ét. III, 1.

    Faire un vilain métier, ou, ironiquement, faire un joli métier, se dit de celui qui se conduit mal en une certaine circonstance. Votre maîtresse fait un fort joli métier, Regnard, Ménechmes, II, 3.

    Jalousie de métier, jalousie qu'une rivalité d'intérêt ou de réputation fait naître entre personnes qui exercent la même profession, qui suivent la même carrière.

  • 7Ce qu'on a coutume de faire ; et, dans ce sens, il peut se prendre en mauvaise part. C'est un rude métier d'être toujours en représentation devant le public. Il fait le métier de parasite. Je sais bien mon métier, et ma simplicité Joue aussi bien son jeu que ton avidité, Corneille, le Ment. IV, 7. Et ces grands cœurs… Pour qui l'obéissance est un métier bien rude, Corneille, Nicom. II, 1. Contre elle [la cour] il fait métier de pester chaque jour, Molière, Mis. II, 5. Muse, changeons de style, et quittons la satire ; C'est un méchant métier que celui de médire, Boileau, Sat. VII. Songez que je ne dis jamais tout ce que je pense, et qu'il y a soixante ans que je fais ce métier, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 1er juin 1771.

    De son métier, par métier, se dit dans le langage familier, pour exprimer une manière d'être habituelle. Un tel, fripon de son métier. Un citoyen du Mans, chapon de son métier, La Fontaine, Fabl. VIII, 21. Envieux par nature et brigands par métier, Ils vendent l'infamie à qui veut la payer, Chénier M. J. la Calomnie.

    Faire métier et marchandise d'une chose, voy. MARCHANDISE.

    Avoir cœur, le cœur au métier, travailler avec zèle, affectionner ce qu'on fait. La lettre de votre enfant vous fera plaisir, elle est d'un homme satisfait, et qui a le cœur au métier, Sévigné, 23 mars 1689. …Il avait le cœur trop au métier, Racine, Plaid. I, 1.

    Donner, servir un plat de son métier, faire ou dire quelque chose qui tienne du caractère qu'on a ou de la profession qu'on exerce.

    Jouer un tour de son métier, se dit dans un sens analogue au précédent. Encor faut-il finir par un tour du métier, Régnier, Sat. XI. Fortune nous jouant un tour de son métier, La Fontaine, Quipr. Ne vous avisez pas de me jouer ici quelque tour de votre métier, Legrand, Belphégor, III, 7.

    C'est une femme du métier, se dit d'une femme de mauvaise vie.

  • 8Occupation quelconque. Cet avocat manie la parole avec une grande facilité ; c'est son métier. Vous exposez avec beaucoup de netteté et de précision les vérités de la géométrie. - C'est mon métier, ce n'est pas étonnant.
  • 9Espèce de machine qui sert à certaines fabrications. Un métier de brodeur, de tisserand, etc. Des bas faits au métier. Il a quatre ou cinq sortes d'étoffes sur le métier. Plus dru qu'une navette au travers d'un métier, Régnier, Sat. X.

    Métier ouvrant ou battant, se dit d'un métier à étoffes qui travaille actuellement.

    Fig. Quelle intrigue peut-on entamer avec espoir de la mener à bien, si tout est affiché le même jour [dans les papiers publics] ? quelle trame saurait-on mettre sur le métier ? Courier, Lett. X.

    Fig. Sur le métier, se dit en parlant des productions de l'esprit auxquelles l'auteur est occupé. Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse et le repolissez, Boileau, Art p. I. Cydias est bel esprit, c'est sa profession… une idylle est sur le métier, c'est pour Crantor qui le presse, et qui lui laisse espérer un riche salaire, La Bruyère, V. Tout ouvrage gagne à rester sur le métier, Voltaire, Lett. en vers et en prose, 122. Plusieurs ouvrages que j'avais sur le métier me permettaient, sans rançonner les libraires, des suppléments suffisants pour travailler à mon aise, Rousseau, Confess. IX.

  • 10Cadre de bois monté sur des pieds servant à tendre certains ouvrages de femme. Broderie, tapisserie faite au métier. Métier à broder.
  • 11Cuve où les vinaigriers pressurent la lie du vin.
  • 12Premier métier, deuxième métier, liqueurs qu'on retire successivement des cuves dans lesquelles on a fait bouillir le malt et le houblon. Les vinaigriers seront divisés en trois classes : dans la première seront compris tous les vinaigriers fabriquant leurs vinaigres avec de la bière soit cuite ou non cuite, ou proprement avec des métiers pour la bière, préparés dans la cuve matière, sans macération ou fermentation, soit qu'ils achètent cette bière ou métiers d'un brasseur…, Loi belge du 2 août 1822, sur les bières et vinaigres, art. 23.
  • 13Métier, ou petit métier, nom d'une espèce de pâtisserie, composée de farine, d'œufs, de sucre et d'eau, qu'on fait cuire entre deux fers, et qu'on roule ensuite en forme de petits cornets ; c'est une sorte d'oublie.

PROVERBES

Quand chacun fait son métier, les vaches sont bien gardées, c'est-à-dire les choses sont bien faites, quand chacun ne se mêle que de celles qu'il sait faire.

Il n'y a point de si petit métier qui ne nourrisse son maître.

De tous métiers il en est de pauvres et de riches.

C'est un méchant métier que celui qui fait pendre son maître.

Il n'est pas de sot métier, c'est-à-dire toute occupation qui nourrit son homme est bonne.

HISTORIQUE

Xe s. Ne ule cose non la pouret [put] omque pleier, [que] La polle [jeune fille] non amast lo deo menestier [le service de Dieu], Eulalie.

XIe s. Jà li corners [sonner du cor] ne nus aureit mestier [service, utilité], Ch. de Rol. CXXX.

XIIe s. Pieres [pierreries] i a de precieux mestier [travail], Ronc. 30. Tot lor tems [les Saxons] la maintinrent [la guerre] ; mais ne leur ot mestier [avantage] : François se defendirent com nobile guerrier, Sax. IV. Guiteclins le cuida puis vers Carlon vengier ; Li fil après les peres reprirent le mestier, ib. IV. Or vous auroit mestier [besoin] l'aïe Salemon [l'aide de Salomon], ib. XI. Sans vous amer [si je ne vous aime], n'a ma vie mestier [emploi], Couci, VIII. Illuec curreit une ewe de mestier, Th. le mart. 94. Quant ne puis, fait li sainz, par ma parosse [paroisse] aler, Parosses e eglises conseillier e guarder, Ne puis pas mun mestier faire ne celebrer, ib. 131.

XIIIe s. E murdris fu en un mostier, ù il ooit [entendait] le Dieu mestier [le service divin], Ph. Mouskes, ms. p. 472, dans LACURNE. Et sachiés qu'il porterent es nés [navires] perrieres et mangoniaus plus de trois cens, et tous engins qui ont mestier à ville prendre, Villehardouin, XLIV. Menestrel s'apareillent pour faire leur mestier, Berte, X. Dame, si vraiement com j'en ai grant mestier [besoin], ib. XXXIX. Pieça qu'on dist que li mestiers Aprent l'omme et la grant soufrete, Lai de l'ombre. Quant en arés passé le pont, Dont troverés le pontenier, Mes compains est, de mon mestier, Fl. et Bl. 1556. …Mesdisans, cele vilaine gent, Qui servi m'ont de leur vilain mestier, Ms. de poésies franç. avant 1300, t. II, p. 597, dans LACURNE. Qui n'aime son mestier, Ne son mestier lui, Ce dit li vilains, Prov. du comte de Bret. ms. de St-Germain, f° 114, dans LACURNE. Bien li fu mestier que il eust en sa joenesce l'aide de Dieu, Joinville, 201. Des foilles y ot quatre paire, Que nature par grant mestire I ot assise tire à tire, la Rose, 1671. Se certes ont de vous mestier [besoin], Servés les de vostre mestier, ib. 7452.

XIVe s. Quatre chandeliers, appellez mestiers d'argent, De Laborde, Émaux, p. 388. Se ma trompette alloit et faisoit son mestier, Tel le porroit oïr, espie ou messagier, Que aus Englois iroit ma venue noncier, Guesclin. 18270.

XVe s. Et si elle les festa et gracia grandement, ce n'est pas de merveilles, car elle avoit bien mestier de leur venue, Froissart, I, I, 177. Par quoi les gens que vous avez, et plus encore, vous feront bien mestier [besoin], Froissart, I, I, 272. Et tost arez, sans delayer, Chose qui est sur le mestier, Qui vous plaira…, Orléans, Rondel 49. Des trois mestiers qui sont d'armes tenus, Joustes, tournois et la guerre n'oublie, Deschamps, Poésies mss. f° 204. Si y auroit bon mestier [besoin] d'un tel gouverneur à Paris, Bouciq. IV, 3. Car, pour compaigner l'ypocras, On posera cy le mestier [pâtisserie sèche], Rec. de farces, etc. p. 335. Voicy le gracieux mestier, Pour faire la souppe jolye, ib. p. 358.

XVIe s. Mais il est paresseux, et craint tant son mestier, Que, s'il devoit jeuner, ce croy-je, un mois entier, Il ne travailleroit seulement un quart d'heure, Du Bellay, J. VI, 18, verso. Voilà comment sur le mestier humain Non les trois sœurs, mais Amour de sa main Tist et retist la toile de ma vie, Du Bellay, J. II, 31, recto. Un jour, il alla mener ses grands chevaux (dont il commençoit à bien savoir le mestier) en une grande place de la ville, Marguerite de Navarre, Nouv. XLII. Lycurgue ne permettoit point qu'ilz se peussent employer à mestier quelconque vil ne mechanique, Amyot, Lyc. 52. Ilz entendoient très bien comment il falloit conduire telles brigues, et par importunité de crieries et de voye de faict, si mestier estoit, obtenir ce qu'ilz vouloient, Amyot, P. Aem. 60. Sur le dressoir qu'estoit en la chambre de ma dite dame avoit tousjours deux chandeliers d'argent que l'on appelle à la cour mestiers, là où il y avoit tousjours deux grands flambeaux ardants, Honneurs de la cour, ms. p. 36, dans LACURNE. Toutes ces considerations mises en balance firent condamner ce pauvre malheureux à estre roué, et, auparavant estant mis sur le mestier [à la question], il confessa le tout à la descharge de la conscience de ses juges, Pasquier, Recherches, liv. VI, p. 574. À d'autres, nous sommes du mestier, Oudin, Curios. franç. Ces gens-cy font de science mestier et marchandise, Charron, Sagesse, p. 526, dans LACURNE. C'est mestier juré, il n'en est pas qui veut, Cotgrave Mieux vaut mestier qu'esparvier, Cotgrave Qui sçait mestier, il est renté, Cotgrave Icy s'asseoir, là je la vy danser : Sus le mestier d'un si vague penser Amour ourdit les trames de ma vie, Ronsard, Amours de Cassandre.

ÉTYMOLOGIE

Wallon, mestî ; bourguig. métei, besoin ; provenç. mestrier, mester, meisteir ; espagn. et portug. mester ; ital. mestiere ; du lat. ministerium, office, service. En Normandie, dans les campagnes, on dit encore métier au sens de besoin, utilité.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

MÉTIER. Ajoutez :
14Dans l'ancienne Flandre, nom de certains territoires. Le métier de Furnes. Il [l'empereur] lui confirma [au comte Baudouin] la possession du château de Gand et du territoire auquel le fort commandait, c'est-à-dire la rive droite de l'Escaut, le pays de Waes et les quatre métiers, Edw. Leglay, Hist. des comtes de Flandre, t. I, p. 142. (Note communiquée par M. Du Bois, avocat à Gand)